UdeM sans pétrole

• Il est urgent de se défaire du « risque carbone » contrebalance l’augmentation du risque du à la moins grande diversité des actifs.

• De nombreuses études empiriques ne montrent pas une baisse des rendements suite à un désinvestissement.

• Les actifs fossiles ne sont pas viables à long terme et sont très risqués (« bulle carbone »).

• L’industrie de l’énergie renouvelable jouit d’un avenir très prometteur.

• L’activisme actionnarial et l’inclusion de facteurs ESG (environnement, social et gouvernance) dans les politiques de placement ne sont pas suffisants. Le premier n'a que très peu de poids, tandis que les facteurs ESG encouragent les agissements des compagnies fossiles.

​​

En bref, un désinvestissement du secteur fossile permet d'aller chercher plus de rendements financiers tout en minimisant le risque.

• Il est essentiel d'amorcer la transition le plus vite possible! Il ne nous reste que très peu de temps et celle-ci doit s’effectuer à tous les niveaux.

• Il faut donc investir dans les énergies vertes plutôt que de continuer à financer le pétrole.

• Les sables bitumineux et les exploitations similaires dépendent d’investissements de capitaux très substanciels pour poursuivre leurs activités.

• Il faut instaurer un climat de transition. À cet égard, nous croyons que les universités peuvent jouent un rôle-clé en instiguant ce mouvement.

 

En bref, le désinvestissement favorise la mise en place d'une nécessaire transition énergétique et contribue à miner la crédibilité sociale d’un secteur immobiliste.

• Plusieurs compagnies fossiles ont été reconnues coupables d’avoir caché des données-clés sur les changements climatiques depuis les années 1980.

• Les compagnies du secteur fossile ont commis et commettent d'importantes violations de droits humains au Canada et à l’international.

• Elles font également nombre de pressions politiques pour minimiser les réglementations climatiques.

• Désinvestir permet donc de ne pas accréditer socialement ces compagnies et leurs activités.

• Pour plus d’informations, voir le document produit par Divest McGill, disponible dans la section Documentation.

 

En bref, par le désinvestissement, on cesse d’encourager un secteur hautement controversé qui a recourt à des méthodes plus que douteuses.

• L'UdeM doit être cohérente avec ses objectifs de développement durable et elle se doit de soutenir symboliquement les chercheuses et chercheurs en développement durable qui étudient entre ses murs.

• Avoir plus de points dans l’évaluation STARS de développement durable.

• En tant qu'établissement d'enseignement, l'UdeM doit agir conformément à la science et éviter de contribuer au cynisme présent.

• Possibilité de développement une image autour de cela, tout en gardant des relations privilégiées avec le secteur privé: désinvestir ne signifie pas s’aliéner la grande corporation.

• L'université doit montrer à la communauté étudiante, et plus largement à la communauté universitaire, qu’elles sont écoutées. L’administration doit cesser d'être déconnectée de la réalité climatique et des préoccupations universitaires.

 

En bref, en désinvestissant, l'UdeM montre qu'elle est à l’écoute de sa communauté et s'engage à devenir un campus véritablement durable.